Jamel Debbouze

Le Zidane de l'Humour

Jamel Debbouze est un acteur, un humoriste et un producteur franco-marocain né à Paris le 18 juin 1975. Il est l’aîné de six enfants qui prennent tous le nom de famille de leur mère, Fatima Debbouze. Un an après sa naissance, la famille part vivre au Maroc, puis revient à Paris en 1979.

Le 17 janvier 1990, il perd l’usage de son bras droit après un terrible accident à la gare de Trappes. La même année, Alain Degois, un éducateur surnommé Papy, le repère et lui fait rejoindre l’équipe d’improvisation de Trappes. En 1995, les patrons de Radio Nova s’intéressent à Jamel Debbouze et lui proposent une rubrique quotidienne à la radio. C’est ensuite en 1998, dans l’émission de Canal + Nulle part Ailleurs, que l’acteur et humoriste devient chroniqueur. Avant le passage à l’an 2000, il joue à la Cigale, puis au Bataclan son one man show « Jamel en Scène ». Ses spectacles séduisent toujours plus de personnes et les rires résonnent dans les salles.

En 2001, l’acteur incarne Lucien dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. L’année 2002 est aussi marquée par la sortie d’un des films les plus attendus, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre réalisé par Alain Chabat. Son rôle d’architecte marque les esprits, et il est nominé en 2003 pour le César du meilleur second rôle.

De novembre 2003 à décembre 2004, 
Jamel Debbouze est en tournée pour son spectacle « Jamel 100% Debbouze ». Le public est conquis. S'il s'éloigne de l'humour au cinéma, il continue à le soutenir à la télévision : en juillet 2006, il présente ainsi le Jamel Comedy Club sur Canal+ et sort aussi un DVD.

En 2008, l’humoriste crée le Festival du Marrakech Du Rire, et entame le tournage de son premier film en tant que producteur, Pourquoi j’ai pas mangé mon père. Cette mème année, Jamel Debbouze inaugure son théâtre à Paris, le Comedy Club, au 42 du boulevard Bonne-Nouvelle, implanté dans un ancien cinéma qui accueille jusqu’à 134 spectateurs : son objectif est de permettre à de jeunes talents de la scène comique d’éclore.

Astérix plutôt que Numérobis. Jamel est bien plus proche du guerrier gaulois de Goscinny et d'Uderzo, orgueilleux et bagarreur. Et le "Zidane de l'humour" n'allait pas accepter un strapontin : il a déjà quasiment rang de chef d'Etat. Son public le sait, qui scande à chacun de ses spectacles : "Jamel président!" Au sujet du Jamel Comedy Club, il dit : "On fait le boulot des ministères de la Culture, de la Jeunesse et du Travail!" La "Debbouze Company", un Etat dans l'Etat. Les Français l'aiment en icône rassembleuse. Sa parole est attendue, scrutée.


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